Historiquement existaient les formes orthodoxes de lances desquelles découlent le Hsing Yi Quan.
Ces formes sont très stables, rigides, droites, plutôt hautes, sur des déplacements longs, en ligne droite, car issues de techniques de lances. (Hsing Yi était souvent décrite comme la « danse des pieds » du fait de ses mouvements lents ? « 1000 pieds » ? j’ai perdu le nom 🙂 ).
Ko Yu Shen, après avoir tué un de ses élèves par erreur (l’histoire est plus complexe que ça de mémoire), s’est retrouvé en prison et a retravaillé dans sa cellule ses formes pour en tirer la quintessence sous une forme plus fluide et libre et qui tient dans les 6m² environ d’une cellule de prison. De là viennent les formes spontanées.
Les formes externes viennent des formes externes connues du XXème siècle, notamment autour du Hung Gar, parmi les plus répandues. Très basses, elles impliquent un centre de gravité bas, une grande stabilité, et une grande force dans la structure.
Au début et à la fin des Tao Lu des 5 éléments, nous naviguons entre ces formes, notamment après le salut : de la forme interne pour le salut et la préparation du ??? vers l’orthodoxe pour quelques mouvements en ligne droite rigides, puis de l’orthodoxe vers la forme spontanée, plus souples en alternant les orients est et ouest, puis vers la forme externe. Le mouvement s’effectue donc de la hauteur et la légèreté, vers le sol, l’ancrage au sol dans la terre, la stabilité, la force.
